Ce vendredi soir 16 janvier les sapeurs pompiers des casernes de Pont en Royans et Saint Romans ont à la fois présenté leurs vœux pour 2015 et fêté la Ste Barbe (*).
Il est à noter que dans chaque discours: celui d'Alexandre DEAZEVEDO, chef de caserne, de B GRINDATTO au titre de la mairie de Pont en Royans et de B PERAZIO conseiller Général, Président de la CCBI, l'intervention récente à Choranche a été mentionnée largement. Manifestement de l'avis de tous le pire a été évité de justesse. Sans la réactivité des 38 pompiers présents , leur implication et leur professionnalisme les dégâts auraient été bien plus importants, le feu se propageant à l'Eglise et aux maisons avoisinantes.
C'est pourquoi la mairie a souhaité féliciter ces combattants du feu par courrier tout d'abord envoyé au SDIS 38 , aux pompiers de Romans-sur-Isère , puis remis lors de la cérémonie de vendredi aux chefs de caserne en présence du Commandant MARCHANDEAU et enfin j'ai pu le leur dire lors d'une courte allocution qui n'avait d'objectif que de renouveler très sincèrement ces remerciements tout en soulignant leur dévouement ( le temps passé sur site mais aussi les rondes du dimanche soir et du lundi suivant) et l'importance de la proximité de la caserne de Pont sur notre territoire.
Lors des échanges conviviaux de cette soirée Alex DE AZEVEDO nous a précisé combien cette intervention est importante et formatrice pour eux: tout s'est déroulé conformément aux procédures et les plus jeunes ont connu leur 1er feu important. Par ailleurs dès le lendemain, les poteaux incendie du village ont été contrôlés nous rassurant sur le débit suffisant de ceux ci et un point d'eau naturel a été identifié au niveau du petit pont sur le Gournier afin de servir de réserve. Seule la citerne du Cellier reste problématique puisque non opérationnelle suite à un décollement de joint lors de son installation. Mais conscients plus que jamais de sa nécessité absolue nous passons à la vitesse supérieure et mettons en demeure l'entreprise qui a livré l'ouvrage.
Je terminerai par un petit mot sur la relève. Alex DEAZEVEDO nous a fait part de sa préoccupation majeure : le recrutement. Il est compliqué pour les casernes de maintenir leur effectif. C'est un choix de vie qui impacte fortement la famille avec des départs inopinés à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ou dans n'importe quelles circonstances... mais surtout professionnelle: comment concilier le job et la mission? peu d'entreprises et de collectivités soutiennent cette mission d'intérêt général en embauchant, en conventionnant avec le SDIS , en acceptant les formations...Sans cette prise de conscience collective des employeurs et des élus la relève ne sera pas assurée....
Je ne sais pas encore précisément comment relayer cette préoccupation mais je compte bien agirque ce soit auprès des collectivités locales ou en d'autres lieux, et que chacun d'entre nous le fassions ce serait déjà développer et multiplier des pistes potentielles.
(*)Ste Barbe ou Barbara cf source wikipedia : illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Elle fut prise comme patronne par les arquebusiers ( dès 1529 à Florence), puis par les canonniers, et par tous ceux qui 'jouent' avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, les mineurs,de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers* du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition.
article: Geneviève MOREAU-GLENAT photos: Jacques TALON
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Elle fut prise comme patronne par les arquebusiers ( dès 1529 à Florence), puis par les canonniers, et par tous ceux qui 'jouent' avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, les mineurs,de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers* du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition.
article: Geneviève MOREAU-GLENAT photos: Jacques TALON
